Merveilleux Phalaenopsis botanique

Le bonheur du jour

La cochenille farineuse est un très grand parasite des plantes, c'est l'ennemi n° 1 le plus difficile à combattre.

Chaque femelle pond de 300 à 500 oeufs dans un sac, les oeufs. Après avoir pondu les oeufs, (entre 5 à 10 jours) la femelle meurt.

Après éclosion, la nymphe se développen en 3 stades larvaires successif.

Les cochenilles que l'on trouve sur les plantes, peuvent être outre des oeufs, des larves, ou des femelles adultes.

Les jeunes cochenilles sont très mobiles et se dispersent et cherchent l'endroit idéal pour sucer la sève de la plante.

Elles sont la cause de dégâts importants :

La croissance de la plante est considérablement ralentie ou arrêtée.

Elles sont la cause du jaunissement des feuilles et de leurs chute.

La plante est très affaiblie et donc très sensible aux, infections, virus et autres.

Le corps de la cochenille farineuse est recouvert d'une secrétion de filaments blancs et cireux. Ce qui entraîne donc une lutte chimique sans grand succés.

Personellement j'ai tout tenté à ce jour, produits naturels, savon noir, huile de neem ........... Et aussi des produits chimique, rien n'y fait.

L'huile de neem n'est pas mauvaise tout de même, mais pas suffisante.

Maintenant que vous connaissez cette vilaine bestiole, je vais vous expliquer du mieux possible comment j'ai procédé pour m'en débarrasser définitivement.

Je commence à retirer toutes celles que je voie, en général elles sont sous les feuilles, mais se mettent dans des endroits de la plante que l'on ne soupçonne pas au début, ce qui fait que nous n'y arrivons pas.

Ici sous les feuilles

Que remarquez vous une fois la plante sortie du pot !!!!

Hé oui comme je vous l'ai dit, elles ne se contentent pas que des feuilles, elles se mettent à l'intérieur du collet de la plante ainsi qu'entre les racines.

Donc il n'y a pas trente six solutions, il faut sortir la plante du pot, la plonger dans une bassine d'eau la laisser comme cela un bon moment, vous allez voir les cochenilles commencées à se détacher de la plante ( la cochenille n'aime pas l'eau), comme vous pouvez le constater.

Ensuite vous sortez votre plante de l'eau et à l'aide de la pointe d'un couteau vous retirez tout ce que vous pouvez.

Vous laissez ensuite votre planté sécher et vous recommencez l'opération plusieurs jours de suite.

Personellemnt je l'aisse la plante comme cela, racines nues environ une semaine, et tous les jours un petit bain d'une heure et j'inspecte, car croyez moi même au bout d'une semaine vous en retrouvez encore dans le collet et sur les racines et les feuilles.

Une fois que je ne vois plus rien je rempote ma plante et la laisse sous surveillance et bien à l'écart des autres durant un bon mois pour être certaine qu'elle soit saine.

Cela fait deux ans que je me bat contre ce fléaut, et je puis vous dire que je suis heureuse de m'en être débarrasser pour de bon.

Un fidèle il fleurit une fois dans l'anné entre mai et juin, cette année tout début juillet.

Il est originaire de l'Himalaya, Birmanie, Thaïlande.

Il est arrivé à la maison en juin 2009.

Ce qui est assez dommage est que la floraison ne dure pas plus de quinze jours

Déniché également lors de mes vacances, en fait le producteur possédait beaucoup de Phalaenopsis Linda Cheok, tous plus beaux les uns que les autres, mais avec toutefois de belles variantes de couleurs.

Alors ne sachant quelle plante choisir, j'ai comme à mon habitude pris l'option de prendre deux plantes.

Aujourd'hui ce sera cette première plante qui sera mise à l'honneur, dotée de superbes couleurs.

Cet hypride primaire de Phalaenopsis est le fruit du croisement de Phal. mannii x Phal. equestris.

Il fut enregistré en 1964 par Cheok Jiak Kiml ( Mrs Lester Mc Coy)

Il est superbe.

 Vous verrez très prochainement la deuxième plante, et vous comprendrez qu'il m'était très difficile de choisir